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La Cuiss(in)e de Grenouille
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10 mars 2007

Petits gateaux fondants « mais que reste-t-il dans mon frigo »

Pour deux de ces petits gateaux, il me faut :

-        un petit bout de beurre gros comme la dernière phalange de mon pouce (comment ça ce n’est pas une mesure digne de ce nom ?? droit, le pouce droit ! .... ah mais c’est que vous y mettez de la mauvaise volonté... juste de quoi beurrer mes deux petits moules, quoi !). Ca tombait bien, il me restait justement ça... oui oui je garde des un petit bout de beurre gros comme la dernière phallange de mon pouce (droit) dans mon frigo, faut pas gâcher, non plus !

-        un oeuf entier et un blanc d’oeuf qui traîne (le jaune avait servi dans la crème pour ma tarte aux oignons et aux lardons... je dis pas « flammekeusche » ou les Alsaciens et ciennes vont se mettre à crier que non, ce n’est comme ça qu’on fait, et pis d’abord ça s’ écrit même pas comme ça... je suis pacifiste donc je l’appelle tarte aux oignons et aux lardons, euh tant qu’on y est je vais avouer que j’ai utilisé du bacon en fait de lardons, et même que c’était très bon... mais je m’égare...),

-        le fond du bocal de sucre. Mais arrêtez de rouscailler que c’est pas précis ! ici on garde le sucre – et bien d’autres choses –  dans un bocal fermé dans le frigo, c’est à cause de la chaleur et tout et tout... histoire de pas se retrouver avec des petites bestioles dégoutantes... pas comme l’autre jour que les flocons d’avoine gesticulaient tout seuls... et hop poubelle, mais passons, je veux pas vous couper l’appétit non plus. Donc reprenons, un peu de sucre, tout dépend de si vous aimez sucré ou pas, et puis vous avez qu’à tremper le doigt ou plusieurs même, hein d’abord !

-        la moitié d’un pot de yaourt,

-        entre 1 et 1.5 pot de farine (faut pas que ce soit trop liquide, mais pas trop pâteux non plus. Maintenant que j’y pense pour le sucre, je crois que 1 pot de sucre serait raisonnable, mais y en avait pas tant que ça dans le fond de mon bocal, alors j’ai pas mesurer...)

-        un peu de levure,

-        une cuillère à soupe de cannelle, enfin c’est vous qui voyez, c’est si vous aimez hein...

-        2 (ou 4 pour les gourmand(e)s ou plus, soyons fous !) carrés de chocolat noir (alors là je ne recommenderai pas tel ou tel chocolat de qualité, ici on fait avec ce qu’on a : du chocolat patissier d’une qualité telle que celui avec l’emballage vert – pour ne pas citer de marque... ou alors parce que j’ai oublié la marque – à côté c’est du grand luxe...)

-        je crois que c’est tout... de toute façon, maintenant qu’on a fait les fonds de frigo et de placard, il ne reste pas grand chose !

Marche à suivre :

-        préchauffer le four à .... j’ai mis 200oC, mais en même temps, c’est pas vraiment du préchauffage, vu que mon four (égyptien ) n’a qu’une seule fonction, donc en gros j’ai allumé le four à 200oC, ça va pas vous aider des masses...

-        se laver les pattes avant ( à ne pas confondre avec les cuisses... de grenouille )

-        beurrer les 2 petits moules,

-        maintenant que j’ai les pattes bien grasses, faut les relaver ! et bien sûr j’en mets partout, alors les robinets sont tout bien gras, bien collants...

-        mettre le yaourt, les oeufs, la farine, le sucre, la levure, la cannelle dans un saladier, et bien touiller (essayer de pas en mettre partout quand même),

-        s’il se trouve que votre pouce est plus gros que le mien, il vous restera un petit peu de beurre apres le beurrage de moules, jeter-le dans le saladier ( pas si violemment ! m’enfin ! ), on retouille...

-        verser la preparation dans les deux petits moules, placer un (ou deux) carrés de chocolat par moule, à la surface, sans essayer d’enfoncer,

-        enfourner à 200oC, et pis surveiller un peu, de temps en temps (c’est pas qu’ils risquent de s’échapper, mais après tant d’efforts je voulais pas manger du charbon non plus) , je suppose que votre four à vous il a une lumière (oui le mien aussi), et que vous avez même pas besoin d’ouvrir la porte pour jeter un oeil (moi si, vu que la porte est très opaque, bien que très propre.... disons juste que les fours, c’est pas ce qu’ils font de mieux les Egyptiens... ni le chocolat, tiens...), donc voilà ça prend une vingtaine de minutes et tadaaaaaaammm !

Alors, par habitude, je n’essaye même pas de démouler les petits gateaux parce que je sais parfaitement bien que, narquois, ils attachent toujours (ben ça servait à quoi de beurrer les moules me demanderez-vous, et je vous rappellerai que j’avais ce petit bout de beurre gros comme la dernière phallange de mon pouce droit qui traînait seul, ignoré de tous, dans mon frigo... j’essuie une ptite larme...), et donc je sers tel quel, encore tout chaud, avec une petite cuillère à CherEtTendre affalé sur le sofa (oui, apparemment, MES efforts en cuisine L’épuisent !). Faut dire que pour le côté pratique, servir à même le moule, ça fait moins de vaisselle... feignasse ? moi ? nan !!

A peine affalée assise je m’aperçois que finalement, cette fois, les petits gateaux sont démoulables, je retourne en cuisine démouler le mien (pas même la peine de tenter d’arracher le sien à CherEtTendre, de toute facon, il a déjà presque fini...) et voilà ! je déguste !

Le coeur est tout fondant de chocolat noir, le pourtour est moelleux, le mariage de la cannelle et du chocolat très réussi.

Note à moi-même : toujours garder les petits bouts de beurre gros comme la dernière phallange de mon pouce... droit...

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